Pb du Marché des 4 Routes, Le PARISIEN en parle
- quattro92
- 29 avr. 2015
- 2 min de lecture

Cette fois, la phase judiciaire est bien enclenchée. La ville d’Asnières vient de déposer un référé auprès du tribunal de Nanterre afin de déterminer les causes des dysfonctionnements à répétition et des malfaçons qui gangrènent le marché des Quatre Routes, inauguré voilà deux ans, dans le nord de la commune.
En ligne de mire, les sociétés Icade et Bouygues, qui ont réalisé le marché. Une audience doit se tenir le 12 mai prochain.
« La ville ne nous a pas associés à cette action en justice alors qu’on nous l’avait promis. Dans le meilleur des cas on a été oubliés, dans le pire court-circuités », regrette Romain Allégret, président du conseil syndical de la résidence Quattro, qui surplombe le marché.
Ce mercredi matin, il a adressé un courrier au préfet exposant la situation et lui demandant de mettre en demeure le maire d’Asnières afin de l’obliger à prendre des mesures drastiques.
« Cette procédure porte juste sur une expertise. Ce n’est que dans un second temps que l’on passera au contentieux, quand les responsabilités auront été établies, se défend Manuel Aeschlimann, le maire (UMP). Les habitants seront naturellement associés à celle-ci qui peut déboucher sur des indemnisations.En un an, nous avons déjà beaucoup fait… »
Moins de deux ans après son inauguration en grande pompe, le marché des Quatre Routes est un cauchemar pour cette résidence d’une centaine de logements. Il y a le bruit les jours de marché -jeudi et dimanche- dû, entre autres, à des matériaux mal choisis. Il y a surtout les incessantes fuites d’eau dans le parking souterrain de la résidence. Entre les infiltrations, les eaux usées du marché, l’eau mêlée de détergent qui coule sur les voitures, les fissures au plafond, les conduites qui se bouchent et les problèmes d’étanchéité, les habitants et les services techniques sont sur le pont en permanence.
Des travaux ont déjà été diligentés par la mairie. « Un huissier est déjà intervenu, ajoute Romain Allégret. C’est inondé deux fois par semaine. Cela ne peut plus durer. »
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